Ce concerto nous prend à la gorge dès le début ! Un thème diabolique aux cordes, entrecoupé de terribles appels des cuivres.
Puis le piano qui fait une entrée fracassante ! On imagine le jeu virtuose, tonitruant, inouï de Liszt, qui avait épuisé un et parfois même deux pianos dans les concerts de sa jeunesse.
Le thème diabolique réapparaît... mais n’a plus rien de diabolique... il a changé de caractère, il est apaisé. Ce type de transformation est caractéristique de l’écriture de Liszt.
Le piano profite de cette accalmie pour s’épancher dans la douceur et la tendresse. Il joue de brèves cadences, en alternance avec l’orchestre, comme s’il voulait nous confier quelque chose.
Ah, Liszt me transporte !