Cette œuvre courte de Webern n’a rien de banal ! Elle débute par un frémissement composé d’un célesta, d’une guitare et d’une mandoline, accompagné de cloches.
Une mélodie s’échappe de cette texture miroitante, au violon…
… puis au cor.
Une pièce qui montre l’intérêt de Webern pour les alliages instrumentaux inhabituels.
Cette musique n’a rien de déshumanisé : la moindre phrase de quatre notes déborde d’accents expressifs.
Quel inventeur, ce Webern !