Dès les premières notes de son unique opéra, Beethoven pose les contrastes qui font sa musique : un éclatant tutti d’orchestre (tout l’orchestre) suivi d’une mesure complète de silence.
Puis un lointain appel des cors auquel répondent les clarinettes.
Et paf ! Beethoven fait subitement sonner l’orchestre avec le même brio. Mais l’appel des vents gagne peu à peu les autres pupitres de l’orchestre, qui s’animent.
Écoute l’entrée progressive des timbales, qui vient rythmer l’amplification de l’orchestre.
Ouf ! La furia des timbales est remplacée par de magnifiques lignes ornementales aux violons.
Beethoven me fait toujours vibrer !