Lancés par une cloche, les cuivres (trombones, saxhorns…) énoncent un thème puissant et austère, rythmés par les coups réguliers d’un tam-tam.
Écrivant pour la Sainte-Chapelle et ses sublimes vitraux, Messiaen s’est inspiré pour cette œuvre des paysages montagneux de l’Isère, des pyramides aztèques ou des temples égyptiens.
Profondément croyant, Messiaen voulait célébrer non seulement les morts mais aussi leur résurrection, d'où le titre de cette œuvre.
Tu savais que Messiaen était organiste ? C’est ce qui explique cette écriture massive et colorée.
Tu entends ? Il n’y a aucune corde mais seulement les bois, les cuivres, les vents et des percussions métalliques (gongs, tam-tams...).
Quel brillant orchestrateur ce Messiaen !