Attention, chef d’œuvre ! Dans l’introduction de cette œuvre testamentaire inachevée, Mozart fait dialoguer deux éléments. D’un côté, un rythme de marche confié aux cordes, qui figure un cortège funèbre. De l’autre, un chant solennel confié au basson rejoint par les cors de basset et les clarinettes.
Grave et solennelle, cette messe des morts est sobre, voire austère : pas d’effets brillants ni de grands solos virtuoses.
Ce Requiem est comme représentation de la mort elle-même : à la fois pathétique et terrifiante, calme et terrible.
Trois coups de timbale introduisent le chœur « Requiem aeternam dona eis, Domine » (Seigneur, donne-leur le repos éternel).
À la mort de Mozart, tout n’est pas encore composé. Une partie demeure à l’état d’ébauche avec seulement les voix et quelques indications, il n’a malheureusement pas pu écrire la fin »
Ah, Mozart m’offre la vie éternelle !