C’est une "usine à musique" qui se met en place sous nos yeux !
On commence par un léger rythme à la caisse claire…
Sur lequel vient se poser une flûte, onctueuse comme un cor.
Sagement, la flûte regagne les rangs de l’orchestre et cède sa place à la clarinette qui joue un peu plus fort.
C’est cette accumulation successive d’instruments jusqu’à un paroxysme de violence sonore qui caractérise cette œuvre de Ravel devenue un tube planétaire !
"Je n'ai écrit qu'un seul chef-d'œuvre, le Boléro, malheureusement il ne contient pas de musique"
Inoubliable, ce Ravel !