Cette suite de notes en pizzicati (cordes pincées) est la clef pour comprendre cette œuvre aux innombrables variations du jeune Webern.
C’est la trompette seule qui s’empare de la suite, accompagnée d’une flûte en contrechant.
Puis le thème est envahi progressivement par une clarinette, un cor et les cordes, plus présentes.
L’exécution de la pièce dure à peine dix minutes c’est son morceau le plus long !
Webern s’est fait une spécialité des aphorismes musicaux.
Cette première œuvre (opus n° 1) laisse entrevoir l’influence de son maître Schoenberg et son admiration pour la musique de Brahms (notamment la 4ème Symphonie).
Quel polyphoniste de génie, ce Webern !