Quel suspense ! Les cordes et bois qui jouent dans le grave et les coups de grosse caisse donnent le ton féroce de cette pièce et nous tiennent en haleine dès le début…
Heureusement, de petits éléments insolites et humoristiques (flûtes, hautbois et clarinettes) viennent détendre l’atmosphère !
Mais, Moussorgski fait sonner les cors et les trompettes dans un thème de fanfare inquiétante, sous un grondement de cordes graves et de bassons et clarinette basse.
Puis, une dégringolade de tout l’orchestre débouche sur une ambiance étrangement calme que parcourt une ondulation de flûte comme un frisson.
Un basson et les contrebasses proposent alors un nouveau motif.
Moussorgski a voulu transcrire l’ambiance fantastique des contes russes où coexistent l’effrayant et l’humoristique. Cette « maison sur des pattes de poules » est la demeure de la terrifiante sorcière Baba Yaga !
Ah, Moussorgski me fait flipper !
#surdemoi
5 février