L’Orient fantasmé des Mille et une nuits est brillamment évoqué dans ce tube de Rimsky-Korsakov.
Les mélopées du violon, appuyées par la harpe, accentuent le semblant d’improvisation de la musique.
Puis le basson accompagné par les contrebasses s’adresse au violon d’un timbre couvert, comme une réponse lointaine.
Plus lumineux, le hautbois prend le relais du basson, bientôt rejoint par la harpe qui égrène les mêmes arpèges qu’au début.
Envoûtant ce Rimsky-Korsakov !