Dans ce monodrame endiablé, le narrateur décrit « la chasse sauvage du vent d’été » à travers une nature grouillant d’insectes et de petits animaux étranges créée par les sons d’un orchestre "monstre" : 8 flûtes, 7 clarinettes !
Tout le génie de Schoenberg est là ! Il manie l’orchestre comme un orfèvre, en n’utilisant que les solistes pour ne pas couvrir la voix.
Cette façon d’utiliser la voix est aussi très novatrice. Schoenberg la nomme sprechgesang : "parler-chanter". Elle influencera de nombreux compositeurs après lui.
Écoute cet hymne à la nature triomphant de la mort, conclu par de doux solos de violons et de clarinettes et l’adieu du cor.
Quelle spiritualité ce Schoenberg !