Écoute cet appel langoureux de violoncelles interrompu par un accord étrange d'où émerge le hautbois…
Puis par un long silence…
Wagner répète ce procédé à trois reprises, laissant l’auditeur dans l’incertain, sans savoir dans quelle tonalité il se trouve, soulignant la langueur amoureuse non résolue de Tristan et Isolde.
Cet accord suspendu ne trouvera sa résolution qu’à la toute fin de l’opéra dans le repos éternel des deux amants.
Quel sens du drame, ce Wagner !
Magnifique !
25 février